CVHM : le coin où l'on cause...

L'heure est aux topos départementaux, une bonne idée pour lutter contre les topo-compilations étrangers.
Après l'Isère (2 tomes), la Drôme (3 tomes dont 1 encore à venir), voici le tome 1 de la Savoie :

Je signale la présence sur Netflix France depuis peu du film Valley Uprising qui retrace l'histoire de l'escalade dans la vallée du Yosemite.
Voir avis de David Chambre dans Grimper.
Bande annonce

J'ai vraiment aimé, la fin laisse un gout amer ...

PS : il y a 1 mois gratuit sur Netflix ...

Au moment de renouveler mon smartphone, je me suis interrogé sur l'interêt d'emmener encore un Appareil Photo Numérique (APN) en grandes voies vu que l'on emmène toujours son téléphone (qui fait déjà GPS).
Les appareils photos des Smartphones font d’énormes progrès  (Sony, LG, Samsung), j'utilise 90% du temps le grand angle et les conditions de lumière sont plutôt faciles (je grimpe plutôt par beau temps : conditions carrément faciles pour des capteurs plutôt marquetés pour prendre des photos en boite de nuit  ).

Après analyse du marché, malgré son prix (trop) élevé, j'ai choisit le Sony Z5 compact pour sa taille encore raisonnable, son étanchéité (relative), ses excellentes performances photos pour un smartphone, (voir le test DXO mobile) et enfin parce qu'il dispose d'un trou pour passer une dragonne : je peux donc l'attacher à une longe (lacets kevlar des trails Salomon).

Je l'ai équipé d'une vitre en verre trempé et d'une coque (plaque arrière transparente+ tour plus caoutchouteux) : la protection m'a l'air correcte sans trop augmenter le volume, bien sûr l'objectif reste ouvert mais il est un peu moins exposé grâce à la sur-épaisseur de la coque.

Le Z5 dispose d'un bouton dédié photo et avec la coque il est même plus facile à manipuler : appui long -> le téléphone démarre, appui a fond -> photo : il n'est pas nécessaire de manipuler l’écran (on peut même le verrouiller pour ne pas faire de fausse manip) et on peut donc l'utiliser une seule main !

J'ai vraiment eu du mal à trouver une housse de transport utilisable en grande voie (d'une main !) malgré une offre pléthorique :  j'ai fini par trouver un truc typé militaire (en noir, vendu avec un drapeau français en velcro et 2 tankas en forme de grenade !) : taille super bien adaptée  (excellent compromis tenus et facilité d'extraction), fermeture par velcro, protection efficace (ensemble assez rigide, tissus 1000D externe, doublure intérieure type néoprène) et il y a une boucle pour la suspension au baudrier via un mini mousqueton à vis.

Bref je vais pouvoir l'utiliser comme mon APN actuel : APN RX100+housse : 310g + smartphone seul 150g, Smartphone Z5 compact+coque+housse : 250g (sans longe ni mousqueton).
Un truc sympa : la coque arrière est transparente et livrée avec un gabarit carton (pour la personnaliser avec la photo de sa femme ou du chien) : super endroit pour loger le topo-tracé de la voie !

Qui pour grimper demain dimanche 20 Mars 2016 ?
Dans l'Ain on doit pouvoir passer une bonne journée de grimpe ...

Excellent film :
On ne marche qu'une fois sur la Lune : Vidéo sur Viméo
MDP : ANNAP2014

A noter la très grande discrétion de Stéphane Benoist concernant le prix qu'il a payé physiquement ...

Vu sur RMC découverte, ce soir Lundi et Lundi prochain : le suivi des secouristes CRS et PGHM de Chamonix et des pisteurs de la vallée.
Bien fait, pas racoleur ; je conseille.
A noter la présence d’Émilien, ancien du CVHM.

Si vous allez sur camptocamp.org, vous pourrez constater qu'il ait fait appel aux dons pour que le site s'améliore (à l'image de ce qu'l se fait sur wikipedia).
Page dédiée Camtocamp
Bon, je n'ai pas spécialement envie d'améliorations, le site ayant trouvé sa place pour l'escalade/alpi comme skitour.fr l'a fait pour le ski de rando, mais comme ce qui ne bouge pas meure, je vous encourage à donner, même peu ...

Remarque : rien de prévu encore pour cvhm.fr

Et oui la pratique de l'escalade évolue sensiblement vers des sites extraordinaires sur des îles paradisiaques ..
C'était sans prendre en compte le phénomène de corrosion sous contraintes !
Voici le sujet sur Camptocamp avec les interventions de l'UIAA, Bruno Fara et Michel Piola ...

Le compte rendu de l'UIAA est confus mais intéressant à l'exception notable d'une allusion à la fin de la gratuité de la pratique (comme si le matériel actuel était gratuit) : toujours cette sale mentalité de promène-touristes propre aux organisation associatives devenues professionnelles ...

Suite à des demandes répétées de cet ouvrage de référence qu'est le 7e Degré du grand Reinhold, je me suis dit qu'il est dommage que mes bouquins dorment dans des étagères.
Voici donc la liste des bouquins que je possède et que je peux prêter : à condition d'en prendre grand soin et de me les rendres sans faute .
Je ne compte hélas plus ceux qui ont disparus suite a des prêts (342 h dans les grandes Jorasses, Étoiles et tempêtes ...).
Voici donc une liste réalisée à l'arrache (classement dans l'ordre de rangement après déménagement !).

Bien sur si vous possédé des bouquins intéressants que je n'ai pas, je suis (très) intéressé à les lire ...

Nous voilà de retour de Sicile où nous avons pu visiter à souhait les superbes sites d'escalade de San Vito Lo Capo : station balnéaire située sur une péninsule à l'extrême nord-Ouest de l'île, dans la région de Trapani.

Voici donc une petite présentation du site afin de vous faire partager notre expérience.

San Vito Lo Capo est avant tout une station balnéaire avec un atout de taille : une très belle plage de sable fin en pente douce : l'ambiance sera donc assez différente de celle de Kalymnos : on est là plus habitué à l'affluence extrême du mois d'aout qui ne pousse pas à minimiser les prix pratiqués.
En octobre l'ambiance est donc de type fin de saison (plage tranquille, parkings vides et ... gratuits) et les grimpeurs commencent à représenter la majorité des touristes : les français et les allemands sont les plus nombreux.
Dans les sites, la fréquentation pour ces vacances de Toussaint était comparable en densité à celle de Kalymnos à la même époque : on est loin d'être seul mais pas (encore) gêné : on compte 850 voies en cette fin d'année 2015 mais le potentiel du secteur est encore énorme même si il n'atteindra jamais Kalymnos qui par comparaison comporte aujourd'hui 2700 voies.

Pour s'y rendre le meilleur plan nous a paru être de prendre un vol Marseille-Palerme via Ryanair : départ le vendredi, retour le lundi. Bien sûr, le prix d'appel est très bas mais il faut rajouter le cout des 20kg de bagages en soute (nécessaires au matos de grimpe : corde et mousquetons non admis en cabine !).
A Marseille-Marignane le parking parkandtrip est d'un bon rapport qualité/prix et le service de navette est efficace.
Arrivé à Palerme, il vous faudra louer une voiture : le meilleur choix semble être Sicily-By-car : agence présente dans l'aéroport avec bon rapport qualité/prix et un bon retour sur le net (aucun problème pour nos voitures de location).
A noter que l'agence est facilement accessible à pieds en marchant 500m à gauche de la sortie « arrivée » (cheminement piéton tracé) : ce qui évite de prendre une navette bondée.
Le conducteur peut même facilement faire des poses/déposes devant le terminal (accès libre) afin d'éviter le portage, si on est en groupe.
Pour le retour de la voiture, il vous sera demandé de faire le plein (ou de payer une somme forfaitaire assez élevée) : il faut alors prendre la sortie Cinisi, dernière avant celle de l'aéroport, et faire le plein à la première station Esso  (prix un peu élevé mais moins qu'à la station 500m plus loin où le prix pratiqué pour les touristes est 20cts plus élevé que pour les locaux !!) : demander un ticket à présenter au loueur pour prouver que le plein a été fait.
Si vous disposez d'un téléphone/tablette Android, pensez à charger l'application MapFactor: GPS Navigation ainsi que les cartes gratuites de l'Italie OSM : ces cartes nous ont été très utiles pour nous balader ou simplement naviguer au GPS en mode hors ligne.

Côté nourriture, les Pizzerias ne sont pas extraordinaires et si quelques restaurants sont bons, le mode de consommation Italien, un premier plat (primi : pâtes par exemple) se doit d'être suivi d'un second (secondi : viande simple, très cuite), conduit a un prix final proche de 25/30€. Un peu moins cher : ne prendre que le second plat et ajouter un accompagnement en supplément.
Comme nous étions bien installés en appartement avec terrasse et la possibilité de manger sur une grande table, nous avons majoritairement opté pour le repas maison : les campings font épicerie de dépannage, le supermarché Sisa en ville dispose de tout ce qui est nécessaire et on trouve des fruits frais sur les camions ambulants (orange, tomates, kaki ...).
Il existe aussi une "buvette" sur la route en face des carrières de marbre où on peut s’empiffrer pour 3 fois rien ...

Pour le logement, il y a de nombreuses locations et 2 campings, attention en saison estivale les prix sont très élevés (de toute façon il fait trop chaud) :
- le premier est très proche de la plage et de San Vito : La Pineta : nous avons loué des appartements assez grands avec des terrasses couvertes très confortables : 500€ pour 10 jours,
- le second : El Bahira est plus loin de la ville mais carrément au pied des voies : il dispose d'appartements et de Bungalows pour un prix plus réduit (moins de 300€ pour 10 jours) et ceux qui l'ont pratiqué en ont été très satisfaits : c'est le choix préférentiel pour une ambiance grimpe ! Par contre la mer qui baigne le pied du camping, n'est pas très accessible : rochers très tranchants, il n'y a guère qu'un chenal proche de l'entrée qui est praticable.

Parlons grimpe justement : on trouve :
- une grande barre rocheuse très longue (Salinella), pas très haute (40m) qui part de San-Vito en longeant la mer, orientée Sud-Sud-Ouest (a l'exception de quelques renfoncements locaux à l'ombre) : les plus beaux sites se font en accès depuis le coté opposé à San-Vito (celui du camping El Bahira) : c'est le paradis des grimpeurs de 5 et 6 avec des murs verticaux ou a dévers modéré (sauf grottes).
Le rocher est très découpé et tranchant : on grimpe parfois sur des épées ! Secteurs principaux : Seagull, Torre Isullida, Pineta, Pietraia, Bunker.
Malgré la présence du camping au pied des voies, la patine ne se fait pas sentir, même dans le secteur éclairé la nuit pour grimper (sisi !).
- Des secteurs dispersés, souvent plus durs, mais avec des voies majeures et un rocher souvent moins tranchant et plus déversé : voie en fissures rondes, trous et bien sur tufa.
Les orientations varient et les sites au Nord peuvent devenir indispensables, principaux secteurs : Nueva Ossessione, Cattedrale nel deserto, Crown of Aragon, Never Sleeping Wall ...

L'équipement est globalement bon et sécurisant : disparate pour les ouvertures italiennes anciennes et plus normalisé par la suite.
On trouvera en général des broches inox P bolt products qui choquent un peu au départ par leur finesse relative mais c'est pas mal conçu pour un rocher assez poreux et surtout pour l'air marin :

Au relais très souvent sont associés une queue de vache (passage complexe et sûr de la corde) et un second point de sécurité (maillon ou mousqueton).
Les cotations sont souvent normales et parfois généreuses, mais moins qu'à Kalymnos.
Les voies font le plus souvent entre 30 et 35m, certains secteurs sont plus courts mais à choisir, on les évite.
A noter la présence fréquente d'essaims d'abeilles et d'énormes frelons (qui semblent s'attaquer aux premières) : la prudence est de rigueur !

Coté topos :
La référence : le topo Allemand : Sicily-Rock : trouvable au vieux campeur (27€),  très complet avec tracés sur photos, quelques commentaires, la longueur des voies, le nb de points et un repère pour les plus belles (une fraise) :

La climbing map Italienne de Versante Sud : trouvable sur place partout (9,80€) : superbes dessins des 850 voies, bon plan de localisation générale, longueurs des voies plus exactes  mais pas de commentaire et surtout pas très pratique (ne pas la déchirer est un défi ) :

Côté météo, c'est compliqué : pour ce mois d'octobre le constat est :
- le soleil pique encore beaucoup et on peut avoir très chaud,
- souvent l'ambiance est très moite en particulier le matin : sans doute est-ce lié à l'évaporation de la pluie de la nuit et à l'humidité dans la luxuriante végétation au pied des voies : pas facile de serrer les prises dans les murs rouges déversés,
- il y a des entrées marines qui entraînent des pluies nocturnes et matinales fréquentes (la végétation est très verte) : pas d'inquiétude, la journée sera belle !

Coté tourisme extra-grimpe : la plage bien sûr (eau à 24 deg en Octobre), pas trop loin le site archéologique de Segeste et la cité médiévale haut perchée de Erice (vues splendides sur la région).
Après il y a bien sûr l'Etna ou le Stromboli mais la visite nous a semblé coûter trop de temps ...

Bon voyage !

Hello,
Une sortie escalade à Costaros (Chamalières sur Loire) s'organise demain.
Site superbe tous niveaux !
Dites moi rapidement si ça vous intéresse !

Cet été je me suis fait plaisir en achetant un nouveau vélo de route et après quelques sorties j'ai retrouvé ma transmission (chaine) toute noire.
J'ai regardé si il existait des solutions et j'ai trouvé le Squirt (je vous passe le sens de Squirt ...).

Il s'agit d'un lubrifiant à base de paraffines et d'eau (il faut le stocker hors gel).
Il s'applique la première fois sur une chaine parfaitement dégraissée en en mettant assez abondement (c'est blanc mais ça disparait une fois sec): on laisse sécher (5mn à 1h selon météo) puis on en remet une seconde couche fine.
Le séchage est impératif avant utilisation.
Après environ 300km, on enlève la crasse (il y en a peu) avec un chiffon ou mieux une brosse et on renouvelle l'application fine.
Dans mon cas, malgré un dégraissage que je pensais suffisant, du cambouis de transmission est ressorti des rouleaux de chaines les premières fois : j'ai essuyé après chaque utilisation pour enlever le composé gris en excès et ça s'améliore (ça devient bien propre et invisible sur la chaine).

Les avantages sont nombreux :
- la lubrification est excellente : les bruits sont très fortement réduits (je l'ai vérifié),
- la chaine reste propre et les poussières n'adhèrent pas,
- l'entretien courant est très simple (pas de dégraissage, presque pas de nettoyage),
- plus de cambouis : le vélo ne laisse plus de traces sur les pantalons, mollets et fauteuils de voiture !
- biodégradable et sans composés polluants (mine de rien une rando VTT qui traverse un torrent, c'est une flaque d'huile),
- pour les plus pointus, le produit a été testé coté rendement de transmission : on perd environ 8.0W avec du lubrifiant standard, avec du Squirt on perd seulement 5W soit 3W de gain ...

Les inconvénients :
- premier dégraissage pas facile (pétrole, essence, solvant spécialisé) : Squirt vend même des chaines neuves dégraissées et imprégnées de produit,
- il faut prendre l'habitude de vérifier la lubrification, et compléter si nécessaire, après chaque sortie et non au départ en raison du temps de séchage (évaporation de l'eau),
- coute environ 10€ le bidon de 120ml (4 € pour la burette D4) et ce n'est pas facile à trouver (sur internet : le fabriquant Squirtlube, Alltricks, Wiggle).
- comportement au gel ?
- tenue limitée sous la pluie (mais pas nulle non plus),
- coté un peu "irréversible" de la transition : il n'est pas possible d'alterner facilement avec une huile classique car il faudra dégraisser à nouveau.

C'est donc une solution qui a mon avis intéressera beaucoup :
- les cyclistes en vélo de route : le surcout est négligeable vu le peu d'applications nécessaires et c'est tellement bien un vélo propre qui fend l'air dans le silence,
- les vélotaffeurs : fini le cambouis sur les pantalons lors des hissages de la bête dans le train !

Pour les vététistes, il faudra peser l'intérêt/cout car à chaque sortie le lavage est sévère, donc la ré-application est plus abondante, et de toute façon on est crado (donc l'empreinte de chaine sur le mollet...). Squirtlube communique beaucoup sur le VTT mais c'est normal la consommation de lubrifiant est tellement plus importante ...

Un article assez complet.

Nouvel équipement en cours  à l'aiguille du midi : Le tube.

Plus de 500t de matériel (structure + béton) le tout à l'hélico (Super puma, charge max 5t) : on comprends pourquoi c'est bruyant en ce moment là-haut.

Après il ne faut pas s'étonner, la compagnie du Mont Blanc à le même patron que Vulcania, Le futuroscope.
Le plus pénible c'est que comme à chaque fois, on va nous expliquer que c'est pour que les touristes, venus de très loin et 12 mois par an, prennent conscience de la fragilité du milieu, du réchauffement et tout ça ...

Il existe sur le site IGN la possibilité de créer sa propre carte :
- choix de l’échelle : une version 1/30k est très intéressante pour étendre la zone couverte en conservant les détails topographiques du 1/25k,
- choix du format (petit/grand/maxi, portait ou paysage),
- choix de la zone couverte : c'est là l'essentiel : sur un raid ça règle le problème des zones à cheval sur 2 cartes et peut même faire faire des économies,
- possibilité d’ajouter des données (parcours, point d’intérêts) : ça c'est de la préparation pour un raid !
- personnalisation : titre, photo (c'est gadget mais très sympa, j'ai vu une version pour la colo de ma fille),
- possibilité d'un format roulé ou plié,
- possibilité d'une version indéchirable (+7€).

Bref une très bonne initiative, qui se paye un peu mais qui peut vraiment valoir le coup pour les adeptes de grosses randos !